Synopsis
The evening of his break-up with Cath, Sam is victim of an inexplicable phenomenon where he loses consciousness for few hours later. Could his heartbreak be related to the hypothesis of an alien abduction?
2022 Directed by Marc-Antoine Lemire
The evening of his break-up with Cath, Sam is victim of an inexplicable phenomenon where he loses consciousness for few hours later. Could his heartbreak be related to the hypothesis of an alien abduction?
C’est pas normal, et en même temps c’est tant mieux, qu’un film avec un aussi petit budget arrive à en faire plus que plusieurs films québécois qui disposent de quelques millions pour filmer des vieillards agonisants dans le bois ou des histoires de bons curés.
Bref, plus de Mistral Spatial dans l’avenir.
Plus d’audace et d’inventivité.
Pourquoi les cinéastes québécois.es s'entêtent-ils/elles à écrire leur scénario seul.es ? Ce n'est pas 2-3 cours en scénarisation qui vont donner de la profondeur à vos histoires. Encore un film assez bien maîtrisé – 3 parties qui explorent 3 styles différents –, mais encore un film qui confond exercice de style avec substance. Ça essaie quelque chose de différent, et cela avec une passion qui se ressent; là-dessus, il n’y a rien à redire, c’est louable. Cependant, avec cette belle volonté et ce potentiel ce film aurait tellement pu être mieux si la technique avait été au service d’un bon récit plutôt que ce récit bâclé au service de la technique.
Bref, vous vous entourez de superbes technicien.nes, crime puff…
more like MISTAW SPATIAL (les vrais savent)
Je relate hard au protagoniste qui, dans les 20 premières minutes du film:
-Se fait laisser par sa blonde et va directement dehors pour écouter du Malajube dans ses écouteurs
-Enregistre des bruits randoms dans la rue, revient chez lui et les met dans une track Ableton appelée ''projet ambient'' sans jamais rien faire avec le dit projet
-Hallucine Lydia Kepinski dans la rue
Avec un budget de court métrage, Marc-Antoine Lemire signe un ambitieux premier long métrage, formellement éclaté et déroutant. Après une rupture amoureuse, Sam a un blackout, puis souffre longuement d’insomnie, tout en étant obsédé par une mélodie qu’il s’efforce de recréer au thérémine. A-t-il été enlevé par des extraterrestres? Des ovnis traversent-ils le ciel? Arrivera-t-il à entrer en contact avec eux? En partie une version fauchée de Close Encounters of the Third Kind, racontée en trois actes, avec des changements de format d’image, plusieurs idées visuelles intéressantes comme ces flash-back projetés sur des surfaces et, toujours, une direction photo et une conception sonore soignées. Ça devient éventuellement un film de genre expérimental en noir et blanc, puis on change complètement de registre lorsque qu’on se rend au très coloré Camp des Animaux. Je ne peux pas dire que j’ai tout compris, mais j’ai aimé l’expérience.
RVCQ 2023
Juste dans les premières 10 minutes le dude enregistre des messages vocaux, est en peine d'amour, écoute du malajube dans les rues sombres de montréal et se parle tout seul.
I feel seen.
Il y a beaucoup de défauts dans Mistral spatial, premier long métrage de Marc-Antoine Lemire, une oeuvre immersive, symbolique et cérébrale qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. C’est qu’en choisissant la voie de l’autoproduction, le réalisateur a aussi dû se contenter de moins d’équipement, de moins de collaborateurs et de plus de compromis ; des choix qui paraissent sur la facture visuelle du film. Bien qu’il soit arrivé à effectuer un travail admirable de bricolage, offrant un produit fini porteur d’une vision et d’une audace d’une grande rareté, il ne parvient pas toujours, malgré sa débrouillardise, à faire oublier les conditions de création. Surtout si l’on considère que la plupart des spectateurs visionneront l’oeuvre sur l’écran de leur ordinateur,…
Propositions super originales et maîtrisées! Un film coloré, drôle, rafraîchissant, qui nous transporte dans mille et unes directions avec brio. Il y a des trucs qui fonctionnent moins bien (le jeu d’acteurs à certains moments, la direction photo trop sombre, etc.)
Overall: une réussite. Une proposition cinématographique comme on en voit peu (jamais) au Québec.
Ça m'apparaît être un bon premier film, réalisé avec un budget modeste, mais une ambition. Ça faisait un temps que je n'avais pas vu de films d'abduction et la mise en scène simultanée avec la rupture amoureuse est prenante.
La division en 3 actes me plait, bien que je sentais un peu de longueur, surtout dans le 2e acte. On ne termine pas là où on pensait être si on compare au début du film, mais il reste quelques faiblesses dans certains parallèles et significations. Est-ce moi qui ne trouve pas la clef ou bien s'il n'y en a tout simplement pas ?
Je salue la créativité dans la mise en scène, dans le montage et dans le traitement sonore.
c'était tout simplement incroyable!
un montage à couper le souffle, des visuels époustouflants, un scénario éclaté mais cohérent, des styles à profusion.
wow wow WOW!
oui le acting des deux amis étaient bof mais y'avait tellement de persos colorés (shout out aux deux madames) que je leur pardonne.
Me semble que ce serait le temps de ramener le gala des prix Aurore. Non?
J’pas fine. Tiens - une étoile pour la DP, une autre combinée pour l’inventivité pi la séquence animée.