Panorama-cinéma est une revue de cinéma en ligne lancée en 2003. Son site web propose plusieurs centaines de critiques de films, des dossiers thématiques, des entrevues, des balados,…
Stories

Makoto Shinkai : Peut-être se relever
Lors de la 73e édition de la dernière Berlinale, le nouveau film de Makoto Shinkai, Suzume, fût accueilli en grande pompe : premier long métrage d’animation japonais en compétition depuis Spirited Away en 2002, l’histoire de la quête endeuillée de sa protagoniste cherchant à faire la paix avec les cicatrices de Fukushima s’avérait aussi être la première représentation directe du traumatisme de la tragédie dans un film grand public au Japon. À l’occasion de sa sortie en salle en Amérique…

Petit papier sur Lotte Reiniger
L’approche la plus évidente et répandue de Lotte Reiniger consiste en une succession de qualificatifs qui entérinent la dimension avant-gardiste et l’influence majeure de son cinéma dans l’histoire de l’animation. Pour n’en citer que quelques-uns, rappelons que son œuvre est à la fois le lieu d’innovations techniques majeures autour de l’animation en papier découpé, la preuve incontestable de l’importance des femmes dans ce genre cinématographique, l’un des premiers longs métrages d’animation et certains diraient même le point culminant d’une pensée…

Nos rêves les plus profonds
Par un concours de circonstances, la première projection à laquelle j’ai assisté, dans la foulée du déconfinement, fut First Cow de Kelly Reichardt, alors que j’avais plus tôt prévu de retourner en salle avec Uncle Boonmee d’Apichatpong Weerasethakul. Sans réaliser sur le coup que je troquais un buffle d’ouverture contre une vache protagoniste, le premier me laissa plutôt froide pour des raisons que je soupçonne à présent d’être techniques : la qualité de la projection ce soir-là laissait en effet à désirer,…

De Jeanne Dielman à The Love Witch : le féminisme en héritage
Il y a quelque chose de particulièrement fascinant dans le cinéma, et particulièrement dans le cinéma féministe, qui consiste en la possibilité de mettre en images, de différentes manières possibles, la matérialité des corps, de les filmer dans l’espace et dans les rapports spécifiques qu’ils entretiennent avec ces différents espaces (l’appartement, la ville, la nature, les corps des autres personnes, etc.). Ainsi, le cinéma, en tant qu’il est un art qui ne nous laisse pas oublier son ancrage matériel, voire…

Les mots et les choses de Larry Cohen
À un moment ou à un autre, tous les héros de Larry Cohen nous rappellent son premier, celui de Bone, un ex-animateur de télé, déchu et pris à vendre des chars pour les pires pages publicitaires, contraint à refiler une réalité mensongère en cabotinant, à chercher à sortir d’une situation médiocre pour regagner un semblant de stabilité. Parce que ses sujets sont sérieux mais que leur approche ne l’est jamais vraiment, Cohen excelle dans le pastiche et la critique sociale et…
Lists
RÉTROSPECTIVE 2021 : LES MEILLEURS FILMS DE L'ANNÉE 30 films
Le Panoptique : les premiers courts métrages de Denis Côté 8 films
Restauration Wong Kar-wai : vagabondage à travers sept films 7 films
-Vagabondages du côté de chez Wong Kar-wai- «En les visionnant les uns après les autres, en rafale, sur une période…
Black Films Matter 36 films
Parcours sélectif de films importants réalisés par des Afro-Américains et portant majoritairement sur l'expérience afro-américaine. Liste complète et textes sur…
Rétrospective 2020 : Les meilleurs films de l'année 30 films
Voici donc les 30 films autour desquels la rédaction de Panorama-cinéma s’est concertée et qui représente collectivement les films qui…
Recent reviews
Par Louise Bertin
«Comment exprimer sa présence et faire éprouver l’absence des autres ? Desvío de noche y parvient en faisant le pari d’une énigme sensorielle, avec un travail particulièrement réussi sur le son : la voix off, les branches qui craquent sous les pas, les éclats de glace ou le bruit des moustiques nous entourent, nous enveloppent. Il y a dans le film quelque chose d’à la fois évanescent et cotonneux, un flou dans lequel on se blottit, malgré l’inquiétude. Nous…
Par Sylvain Lavallée
«Il y a deux manières de regarder un tel film : soit comme un divertissement hypocrite faisant mine de réfléchir à la justice pour mieux cautionner l’usage d’une violence réactionnaire, soit comme une occasion pour passer un peu de temps avec une star bien-aimée, d’en révéler la personnalité à travers la pseudo-morale sur la vengeance. C’est encore le cas ici, le plus grand mérite de cette trilogie reposant moins sur la mise en scène efficace de scènes d’action…
Par Olivier Thibodeau
«En somme, c’est avant tout dans un exercice de représentation superficiel et grossier, mais bruyamment revendiqué, que brille Seligman. Les icônes classiques de l’Americana adolescent sont si propices à la caricature après tout, que s’y vautrer de manière aussi excessive évoque presque une forme de lucidité transcendante. Mais c’est aussi pour le potentiel cathartique de cette caricature que le film fonctionne, répartissant le poids du ridicule entre tous les membres de l’écosystème scolaire, incluant sa noblesse intouchable…
Par Alexandre Fontaine Rousseau
«Le cinéma de Godin est porté par ces images, par ces idées qui prolifèrent et trouvent refuge dans les interstices d’une mise en scène aérée où la coupe n’arrive jamais exactement là où on l’attend, où le temps se déploie toujours autrement. Cette poétique particulière que le cinéaste québécois développe depuis ses premiers courts métrages s’est peaufinée petit à petit, pour trouver dans irlande cahier bleu son expression la plus aboutie à ce jour. Peut-être est-ce…
Liked reviews
James Benning qui offre un excellent antidote à cette formule surfaite des shows de tueurs en série sur Netflix.
Film qui tourne autour d'un concept et qui réussi à l'exploiter de la meilleure manière avec peu de moyen et beaucoup d'inventivité. Surprenant.
Le parcours des Sparks depuis le début de leur carrière est fascinant.
Regarder le Russell Mael d'aujourd'hui est pour moi déstabilisant.
Quelques séquences du tournage d'Annette de Carax qui sont bienvenues.
Je comprend maintenant mieux ce groupe musical à part dont ma connaissance se résumait à Kimono my house.
Why, yes, working a customer service job is pretty similar to facing a misogynistic, deranged hitman!
I loved all of Lisa's resistance methods—lying when Rippner came on too strong, constantly trying to find an out and thwart his plan, etc. She has such a strong sense of self-preservation and it was very invigorating and refreshing to watch. I also loved how many times Rippner tripped during the last third. There are lots of parallels with Scream, and even though this is not as sharp or groundbreaking, it's ultimately a very tense and enjoyable watch.